mercredi 27 septembre 2023

A taste of West coast !

 


Après 2 jours à Scarborough nous nous décidons enfin à aller faire un tour à Cape Town. La ville la plus visitée d’Afrique du Sud qui enthousiasme les voyageurs… On nous aura aussi prévenu que c’est une ville assez chère qui doit son développement et sa richesse à la manne touristique mais que c’est une ville « sûre » où la police est omniprésente. Ce dernier point est, semble-t-il, très important pour les sudafricains (toutes origines et couleurs de peau confondues). Nous ne nous sommes jamais sentis en danger mais à chaque rencontre avec les locaux ces derniers ne cessent de nous mettre en garde et de nous dire que de tout le continent africain c’est leur pays qui est le plus dangereux. A les écouter nous aurions passé toutes nos nuits dans des campings.  Alors oui nous avons été prudents et la visite touristique des townships ne nous a pas paru du meilleur goût mais nous ne nous sommes pas non plus enfermés dans les ghettos blancs, quoique depuis Port Alfred, on n’a pas vraiment l’impression d’être en Afrique. Mais c’est une image biaisée car l’Afrique du Sud c’est l’Afrique avec ses spécificités ethniques et culturelles, et il est parfois difficile de se défaire de cette image : blanc = colon pas à sa place. Les Hollandais sont là depuis le 17eme siècle. Ce sujet nous ne l’avons jamais abordé avec les locaux mais ce qui est sûr c’est que les communautés cohabitent mais s’imbriquent très peu.

Visiter une grande ville cela signifie d’abord savoir où poser la Citrouille et où dormir. Pas de problème pour les parkings il y en a partout, très peu chers et extérieurs. Quand au dodo, pas de camping à Cape Town mais j’ai repéré grâce à mon l’appli Ioverlander, une possibilité de dormir sur un parking en haut de Signal Hill. Une des hautes collines qui entourent la ville avec la fameuse Table Mountain. C’est sans compter qu’il s’agit d’un parc national et nous nous faisons délogés à 10h30 du soir par les rangers. Heureusement ils sont sympas et nous indiquent un autre parking désert juste au pied du téléphérique. Dans notre malheur on a de la chance car un vent violent se lève durant la nuit et au sommet de la colline nous aurions été pas mal secoués. La nuit suivante on ira se poser sur un parking tout au bord de la Corniche, au calme et bercé pas le bruit incessant et fracassant des vagues. C’est assez impressionnant d’ailleurs d’être posé sur la Corniche dans une si grande ville entourée de toute part de montagnes et collines, rien n’est plat à part le bord de l’eau.


Avant que l'on ne doive partir... la montagne derrière s'appelle Lion's Head

Vue du camion sur la Corniche


Nous explorons le Waterfront, un réaménagement des anciens docks avec des dizaines de restaurants, d’attractions touristiques, de shopping centers et le musée d’art contemporain. On nous proposera cent fois une balade en bateau dans les anciens bassins du dock ou un survol de la ville en hélicoptère (rien que ça). Si vous voulez faire des emplettes c’est le paradis vous y trouverez toutes les marques de votre connaissance et un choix pléthorique d’artisanat africain dont la plupart des pièces viennent de tout le continent sauf d’Afrique du Sud… mais qui le sait ? Sinon on ira aussi se promener dans le « City Bowl » où le centre historique encaissé entre les montagnes. C’est là que se concentrent les monuments historiques du Cap mais à vrai dire il n’y a pas grand-chose (du moins qui retienne notre attention), sauf une Cathédrale, quelques bâtisses à l’Architecture Dutch et une atmosphère plutôt sympa avec une majorité de population noire. Sans compter le Green Market Square et son marché d’artisanat africain qui regorge de tissus wax, de girafes en bois, de masques d’origines multiples et d’œufs d’autruche en pierres semi précieuses. 









Par contre nous découvrons avec plaisir Bo-Kaap ou le quartier malais avec ces rues bordées de maisons cubiques colorées et de galeries d’arts. C’est sans doute un incontournable touristique mais par une matinée très ventée et grise on n’est pas gênés par le monde. Ici on trouve aussi des épiceries turques, des restaurants halals et des vendeurs de brochettes au poulet tandoori ou aux saucisses de volailles. Soit dit en passant un pur délice. Ce quartier à majorité musulmane est habité par les descendants des esclaves musulmans ramenés par les hollandais de leurs colonies asiatiques. A ces esclaves se sont rajoutés des exilés des Indes Néerlandaises. C’est d’ailleurs au Cap qu’est née la communauté musulmane d’Afrique du Sud. 




Nous sommes samedi et avant de quitter la ville nous irons passer notre matinée au Neibourgoods Market. C’est sans doute l’endroit le plus bobo branché que nous ayons vu. Au cœur du quartier « arty en devenir » de Woodstock ( ça ne s’invente pas) tous les samedis se tient ce marché qui réunit sur autour d’une ancienne minoterie : Good food, good music, good people (sic) ! Une sorte de food court avec des dizaines de stands de cuisines du monde préparés avec des produits locaux et organiques, d’immenses tables où l’on vient s’assoir pour partager un moment sur fond de bon mix musicaux proposés par des DJ. Ajouter à cela quelques échoppes de vêtements vintages et vous aurez le cocktail parfait. Pour tout dire une très chouette ambiance qui clôt à merveille notre séjour à Cape Town. Alors oui il y aurait encore largement de quoi voir et rester mais nous avons décidé d’entreprendre la dernière partie de notre séjour en allant découvrir ce qu’est « le real taste of the West Coast ».




Viva l'Espana et sa paella !

Et pour finir un peu de street art sudafricain :






Des kilomètres de dunes qui se couvrent d’une immense palette de fleurs multicolores au printemps et les vagues d’un bleu un peu laiteux des eaux glacées de l’Atlantique, des plages de coquilles de moules voilà ce qui fait le goût de la West Coast. Sans oublier les gravel roads qui se révéleront un vrai calvaire pour nous et la Citrouille. Notre première halte se fera à Paternoster un petit village de bord de mer devenu très prisé des résidents de Cape Town depuis que la route a été goudronnée.  Un restaurant étoilé s’y est même installé proposant 20 couverts par jours… Le prix est plus que raisonnable comparé à ce que ce serait en Europe (60€ pour un repas en 7 services) mais le temps de réservation est « un peu long » : rien de dispo avant le 12 janvier 2024. A Paternoster les maisons basses blanches avec des volets bleus sont censées évoqué les Cyclades… en ce qui nous concerne on y a plus vu la Bretagne ou l’Ecosse mais bon… à chacun son imaginaire. Par contre c’est une merveilleuse réserve naturelle où il est possible de camper moyennant un prix tout à fait acceptable. Et c’est ce que nous faisons…On arrive en fin de journée avec une météo assez épouvantable : des orages et un vent démoniaque. On se pose au ras de l’eau et on a l’impression que les vagues sont plus hautes que le camion. On surveille quand même la marée car à un moment donné il y a des vagues qui viennent mourir entre nos roues. Tout se passe finalement bien et la nuit retrouve son calme. 2 jours après, je découvre un message que nous avait envoyé mon ami Bo pour nous mettre en garde, nous recommandant de nous tenir en retrait. Nous apprendrons que cette météo associée aux grandes marées d’équinoxe ont fait beaucoup de dégâts à Cape Town : voiture emportées, restaurants de bord de mer dévastés… Bon on s’en tire bien, on continue à remonter.

Réserve Naturelle de Paternoster


Il y de ces algues partout sur la côte

Et ils la récoltent pour l'expédier en Chine et faire de l'engrais

Ici on parle et on écrit en Africaner, un point c'est tout !

Il devient compliqué de suivra le bord de l’Océan, car il s’agit de la Diamond Coast ce qui signifie beaucoup de mines et de pistes fermées. Pas grave on reprend la N7, baptisée aussi la Cape Namibia Road et on prévoit une dernière escapade vers l’Océan pour aller à Hondeklip Bay et Kleinsee. La perspective de quitter définitivement le bord de mer ne nous enchante pas vraiment mais en Namibie l’accès à la Côte est quasi impossible. Aussi on se réserve encore la possibilité de dormir au bord de l’eau. Alors effectivement les paysages de dunes recouverts de fleurs sont merveilleux bien que ce soit un peu tard dans la saison et l’immensité désertique nous coupe le souffle mais ce qui nous coupe surtout le souffle c’est la piste : 70 kilomètres de tôles ondulée. Un truc de malade où on a en permanence l’impression que le véhicule et notre squelette vont de disloquer. Xtian négocie comme il peut en essayant d’emprunter les bas-côtés mais rien n’y fait. On subit en espérant que ni la galerie, ni les amortisseurs, ni les silentblocs ne vont nous laisser tomber. Autant vous dire qu’à l’arrivée on se pose face à l’Océan et on respire mais on anticipe aussi la suite de la boucle où là encore on va devoir affronter cette gravel road de l’enfer. Il n’y a rien à dire, on va devoir le faire et croiser les doigts pour que tout tienne. 


Oui c'est un mimosa et il y en a partout !

Ils ont de l'humour...


La piste de l'enfer

C'est beau

Mais c'est sans fin !

Hondeklip Bay

Le seul animal sauvage sur notre route...

Une plage de coquillages

Au bout de la piste : Springbok, la dernière ville digne de ce nom en Afrique du Sud. On a prévu d’y faire un dernier ravitaillement mais aussi d’y voir le match de rugby où vont s’affronter les Springbok d’Afrique du sud aux Irlandais. Premier travail donc trouver un pub. Bo nous recommande le Springbok Inn le seul « vrai » hôtel de la ville qui a installé un grand écran dans sa salle de conférence. L’ambiance y a l’air tristoune et on préfère le « Beers and Basket » du centre ville. On dormira sur un parking un peu excentré mais accessible à pied depuis le pub et qui a le malheur de se trouver juste à côté d’une « boîte de nuit ». Oh quel bonheur… musique, cris et rires jusqu’à 3 h du mat. L’ambiance locale au pub est plutôt « bruyante » et animés (soyons honnêtes on est chez les red necks) même si malheureusement les Springboks vont s’incliner face aux irlandais. Une chouette soirée. Le lendemain petit tour au supermarché qui a le bon goût d’être ouvert le dimanche même si c’est un jour férié car nous sommes The Heritage Day. 



Et puis départ pour la frontière que nous avons nous avons prévu de passer le lendemain. Mais c’est sans compter le coin de bivouac dans le désert que nous avons trouvé. Une belle vue, le calme du désert et même une bonne connexion au réseau. Alors on s’éternise, on traine, on prépare la suite… mais c’est sûr demain on passe en Namibie ! Ce n’est cependant qu’un au revoir car nous aurons tout le loisir de compléter notre découverte au retour de notre périple africain.


On ne s'en lasse pas.

Et ça c'est notre parcours sud africain...comme vous voyez il en reste encore à découvrir !


Enormes bisous à tous !



mercredi 13 septembre 2023

Des étoiles et des baleines !

 


1200 kilomètres en 14 jours, C’est confirmé nous sommes définitivement des adeptes du slow travel. Pas trop vite, pas trop loin… 2 jours dans le Parc National du Grand Karoo, avec le secret espoir de croiser un lion ou une lionne, mais sans succès. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir arpenté les pistes de 7h30 le matin à 17h le soir, jusqu’à en (re)casser la galerie. Ben oui, les points de soudures et le bricolage du Lion (le mien pas ceux du Grand Karoo) n’ont pas résisté à la tôle ondulée et aux nids d’autruche. Un calvaire pour le dos et les suspensions du camion. 






Au final de notre traque, quelques springboks, deux ou 3 Gemboks, quelques zèbres, un ou deux Oryx et un long détour de 20 km pour contourner un arbre trop bas qui nous barre la piste. Pffiu !! Dès le lendemain c’est reparti pour la quête du carrossier (le fameux panel Beater) de Beaufort West car impossible de continuer sans risquer d’arracher la galerie et donc le toit du camion. Dans notre malheur on a de la chance on trouve la perle rare qui va nous faire une super soudure MIG en moins de temps qu’il nous faut pour souffler. 




A 3m4 c'est sur on ne passe pas !

Les pros de la soudure !

Quand le Lion a faim, c'est au Hungry Lion qu'il s'arrête.

C’est reparti pour se mettre la tête dans les étoiles à Sutherland. Une petite ville (moins de 3000 habitants) perdue dans le désert du Kalahari à 1550 m d’altitude mais réputée dans tout le pays pour son magnifique ciel, sa voie lactée et pour être aussi le coin le plus froid du pays. C’est d’ailleurs là que se trouve le SALT (Southern African Largest Telescope), un énorme dome constitué de 91 miroirs hexagonaux de 1m. Nous, on se contentera du télescope 14’’ de Jurg au Sterland Gazering camping. Jurg est passionné d’astronomie et nous fera partager sa passion pendant presque 1heure 30, il nous fera découvrir des constellations invisibles dans l’Hémisphère Nord, nous apprendra à trouver le sud « réel » grâce à la constellation de la Croix du Sud, nous montrera Saturne et ses anneaux, on repèrera aussi la constellation du Scorpion et d’autres merveilles de la nature bien emmitouflés dans nos anoraks avec gants et bonnet. Vous ne verrez pas de photos de ce ciel magique traversé par la voie lactée si lumineuse, tel un arc en ciel nocturne. Il nous est impossible de rendre hommage à tant de beauté avec nos appareils sans pied. Un moment unique, qui clôture notre traversée du Grand Karoo. 

1er BBQ, des cotes d'agneau du Karoo.

Le SALT

Peu de risque de pollution lumineuse ici.

Direction le sud maintenant et plus précisément le Cap des Aiguilles (Agulhas cape). C’est le point le plus au sud du continent africain et c’est aussi là ligne de séparation entre Océan Indien et Océan Atlantique. Tout un symbole… C’est aussi là que nous verrons notre première baleine. Mais comme il ne se passe pas une journée sans quelques rebondissements, en route nous croisons un camion qui projette un (gros) caillou et bang ! Un pare-brise… un !  Après le carrossier nous voilà à la recherche d’un pare-brise. Premier réflex, contacter Iveco Cape Town qui ne possède pas de pare-brise mais nous propose d’en faire venir un de Johannesburg pour la modique somme de 20 000 ZAR ( ~1000€) et un délai de 8 jours. Mais comme je raconte notre malheur à un « ami » virtuel de FB résident à Johanneburg, il entreprend de nous aider et se lance dans des recherches de son côté. Une option se fait jour à Hermanus (ça tombe bien c’est notre destination suivante) avec un Car Glass local qui fait un devis à 6500 ZAR (on est déjà au tiers du prix) mais au final quand on arrive ça ne marchera pas. Il n’a pas le pare-brise et contacte Iveco pour le trouver, lequel lui répond qu’il n’y en a pas et qu’il faut l’importer. Délai 3 semaines. Ben voyons… 


Du côté de Montagu, on commence a découvrir les vignobles



Argh... un pare-brise brisé

Le phare du Cap des aiguilles

Entre les 2 mon coeur balance




Sur la côte il n'y a pas que de jolis maisons: il y a aussi des townships


On a toujours la solution Iveco officiel et Bo (mon ami sudafricain) reprend ses investigations. Pendant ce temps on va se poser à Hermanus, le haut lieu de rassemblement des baleines qui viennent dans ces eaux calmes pour mettre bas et prendre soin de leurs petits (enfin tout est relatif) en attendant de reprendre la direction de l’Antarctique au printemps. Cette année est exceptionnelle, plus de 1000 spécimens ont été recensés sur moins de 200 km de côte. Ce sont des Southern Right Baleines, de gentils monstres de 18m de long et de près de 40 tonnes, qui se nourrissent en Antarctique de près de 1,5 tonnes par jour de planctons et autre crevettes durant tout l’été et qui vont quasiment jeuner et allaiter leurs petits (entre 4 et 6m de long à la naissance quand même) en hiver. La gestation dure 12 mois, donc elles se reproduisent et viennent mettre au monde leur petit au même endroit à 1 an d’écart.

La baie d'Hermanus


Alors eux, on ne connait pas leur noms mais ils sont partout et pas sauvages

Grotto Beach, là où nous étions posés


Comme elles sont protégées et qu’elles sont largement visibles depuis la côte vue qu’elles sont très près, elles ne sont pas dérangées par les bateaux et les touristes. On a passé des heures à les regarder barboter à la limite de la surface, recracher leur souffle en forme de V (le jet peut atteindre plus de 3m de haut), plonger et se prélasser. Elles ne sont pas très actives vu qu’elles sont toutes accompagnées de leur progéniture mais nous sommes nombreux à arpenter la corniche pour guetter leurs faits et gestes avec appareils photo et jumelles. On entend à intervalle réguliers la clameur des curieux quand ils en repèrent une qui plonge en nous montrant sa grande queue ou une autre qui part en sautant hors de l’eau. La ville est par ailleurs super agréable, il y a des bars avec de larges terrasses, une bonne boulangerie, une immense plage au bord de laquelle nous avons posé la Citrouille et une micro brasserie qui fait de la bonne bière, de super pizzas et qui retransmet l’intégrale de la Coupe du Monde de Rugby. Que demander de plus ? On est bien. 




Prêts pour France Nouvelles Zelande...

On va donc y rester 5 jours… jusqu’à ce que notre ami Bo nous dise qu’il a trouver un autre Car Glass local à Cape Town qui aurait notre pare-brise. Après quelques échanges on convient d’y aller des le lundi matin pour vérifier que c’est la bonne pièce. Je dois avouer que c’est avec un pincement au cœur que nous levons le camp. Mais heureusement c’est pour la bonne cause puisqu’en arrivant on constate que oui le pare-brique (heuu brise) que Bo a réservé est le bon et qu’en plus inutile de revenir pour le monter, ils peuvent le faire sur le champ. Et ce sera fait par une femme autour de la soixantaine accompagnée de son fils en moins de 2 heures. En fait BSG Auto Glass est un fabricant… donc ce n’est pas de la pièce d’origine mais jusqu’ici tout va bien surtout quand on nous présente la facture 2200 ZAR (150€) soit plus de 10 fois moins cher que chez Iveco (main d’œuvre comprise). Merci Bo, de nous avoir trouver cette pépite !



Tout va mieux avec un pare-brise neuf et on reprend la route sereinement vers le Cap de Bonne Espérance. S’il n’est pas le point le plus au sud du Continent africain il a une haute portée symbolique car en le contournant on ne navigue plus vers le Sud mais vers l’Orient et c’était un point super important pour les portugais qui régnaient en maître sur le commerce maritime au XV siècle. Aujourd’hui ce Parc National est un haut lieu touristique si l’on en croit le nombre de bus et de véhicules de sur la route. Comme nous arrivons pendant le load-shedding le funiculaire qui permet d’accéder au phare ne fonctionne pas. Ce sera donc l’occasion d’une belle montée…sous le soleil ! Et comme le monde est petit sur le parking nous nous faisons accoster par un jeune français marocain supporter de l’OM ( eh oui nous sommes immatriculer 13) qui nous racontera sa passion pour l’Afrique du Sud.


Les pingouins de boulders beach


On ne sait jamais...

C'est bien connu !



On y est !

L'envers du décors: la queue pour le selfie devant la plaque du Cap




Les seals du Cap : restez groupé !

Voilà nous sommes donc au point le plus au sud de notre périple posés au bord de la plage de Scarborough, où nous discutons avec plein de locaux curieux de nous voir là et qui viennent promener leur chien, ou admirer le magnifique coucher de soleil.


Demain on devrait remonter sur Cape Town la ville et par la suite entamer la dernière partie de notre périple sudafricain vers la Namibie. Nos 90 jours en Afrique du sud arrivent à leur fin le 19 octobre… va falloir qu’on accélère un peu.


Bisous les P’tits loups !